#5 Quentin Dupieux & Bruno Delbonnel, le cadre et la lumière

Comment imaginer le cadre et la lumière d’un film ?

A chaque réalisateur son style, et à chaque film son image. Pour le nouvel épisode de CINEMA !, nous avons voulu faire se rencontrer deux personnalités aux parcours différents, qui ont su, chacune à sa façon, marquer le cinéma de leur image.

Quentin Dupieux a appris à manier des caméras sur le terrain de ses tournages. Depuis Rubber (2010), il réalise lui-même l’image de son cinéma, sans pour autant se définir comme « chef opérateur ». Cadreur de ses films, il en est également le monteur, y compris sur Au Poste ! (2018), Le Daim (2019) ou récemment Mandibules (2021).

Bruno Delbonnel est directeur de la photographie. D’abord connu pour son travail chez Jean-Pierre Jeunet, on lui doit aujourd’hui, notamment, la lumière des films des Frères Coen (Inside Llewyn Davis, La Ballade de
Buster Scruggs
…) et de Tim Burton (Dark Shadows, Miss Peregrine et les enfants particuliers…), mais aussi celle d’Alexandre Sokourov (Faust, Francofonia…), de Joe Wright (Les Heures sombres, La Femme à la fenêtre…) ou encore d’Harry Potter et le Prince de sang-mêlé de David Yates (2009).

L’un préfère le cinéma de la débrouille et des décors naturels, l’autre le cinéma en studio avec du matériel de pointe. L’un aime John Ford, Bergman et Kurosawa, l’autre est plutôt slasher et films de genre. Et pourtant, le sens du cadre et de la lumière les rassemble.

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